Il y aurait tant à dire sur cette journée à ROCAMADOUR !!
Pour résumer rapidement, disons que les 10 guillerets randonneurs qui avaient fait le déplacement ont considéré avoir passé une EXCELLENTE journée, dans des décors superbes et en ayant eu la chance de bénéficier d’une météo presque printanière. « C’est la plus belle rando que j’ai faite depuis que j’ai adhéré au GPAM », concluera d’ailleurs l’un des participants lors du goûter improvisé !
Il faut reconnaître que le parcours de cette boucle, ne manque pas d’attraits.
Nous avons débuté par une flânerie dans Rocamadour. La réputation du rythme rapide des randonneurs du GPAM en a pris un coup, mais comment faire autrement ? Haut-lieu de la chrétienté depuis le Moyen-âge pour son célèbre pèlerinage, étape essentielle sur le chemin de St Jacques de Compostelle, inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, la cité religieuse de Rocamadour est un incontournable absolu de la vallée de la Dordogne. Depuis les hauteurs de la falaise, en suivant les étapes du chemin de croix, nous avons cheminé de palier en palier. Notre-Dame de Rocamadour, d’après le Livre des Miracles écrit en 1172, était réputée parce qu’elle guérissait les malades, délivrait les prisonniers, sauvait les marins et protégeait pendant les guerres. C’est pour cette raison que l’on peut voir des maquettes suspendues et des fers de prisonniers… Au détour d’une porte, dans la pénombre de sa chapelle, la Vierge Noire veille sur les pèlerins et visiteurs.
Après avoir descendu les 216 marches qui conduisent au sanctuaire, nous arrivons dans la vallée de l’Alzou, ruisseau que nous suivons moulin du Saut jusqu’au pique-nique.
Pour plus d’informations suivre le lien :
https://cdt46.media.tourinsoft.eu/upload/ouysse-alzou-guide-decouverte-entreouyssealzou.pdf
Outre la découverte de diverses ruines de moulins sur le parcours, nous aurons le plaisir d’admirer des hellébores mais surtout les étendues fleuries d’innombrables perce-neiges.
L’après-midi, nous cheminons sur les Causses, dans des chemins bordés de murets de pierres sèches, sans liant. La pierre calcaire, élément caractéristique du territoire, est omniprésente. Nous croisons un troupeau de moutons indisciplinés. La flore est ici adaptée à la sécheresse. Plus loin, recouverts de mousses dans les zones plus ombragées, la végétation est enveloppée de lichens laissant place à diverses interprétations (un univers fantasmagorique ? une vision du fond d’océans ?)
Nous sommes surpris de voir un dolmen, avant un passage un peu sportif près d’un cloup (terme local pour désigner une doline). Enfin, des panoramas spectaculaires s’offrent à nos yeux à l’approche de Rocamadour au retour.
Superbe !
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